- déliement
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• 1596; théol. 1190; de délier♦ Rare Action de délier; son résultat.⇒DÉLIEMENT, subst. masc.Action de délier, d'ouvrir quelque chose; fait de se délier. Ce chant me racontait mon rêve intérieur... Un brusque déliement de nattes bien nouées (RÉGNIER, Sites, 1887, p. 119).— Au fig. Détachement moral. Mon état est un grand déliement des personnes et des choses (GONCOURT, Journal, 1871, p. 831).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. Fin XIIe s. (Dialogue Grégoire, 212, 4 ds T.-L.). Dér. de délier; suff. -(e)ment1. Fréq. abs. littér. :12.
déliement [delimɑ̃] n. m.ÉTYM. 1596; théol., 1190; de délier.❖1 Rare. Action de délier; son résultat. ⇒ Déliage.2 Fig. Détachement moral.1 Il semblait que tout ce qu'elle y avait ressenti avait été un ébranlement de sa sensibilité, une secousse physique, le choc vibrant de la musique sur son tempérament musical, et en même temps une espèce de dénouement, de déliement de sa nature comprimée.Ed. et J. de Goncourt, Mme Gervaisais, p. 115.2 Au-dessus de nous deux, qui avons vouluLe nœud, le déliement, une énergie s'accumula entre deux hauts flancs sombresYves Bonnefoy, Poèmes, « Les nuées », p. 290.
Encyclopédie Universelle. 2012.